Les Conférences budgétaires constituent le moment ou « les Ministères et Institutions présentent, motivent et défendent leurs projets de budget et exposent leurs contraintes
LIBREVILLE (Plusinfos.com)-Instituées par les articles 24 et 20, des décrets no : 0078/2014/PR/MEP/MBCP, du 4 Mars 2014 et no : 00211/PR/MEF, du 2 Juillet 2020 fixant le calendrier et les modalités de préparation des lois de finances et portant réorganisation de la direction générale du budget et des finances publiques, les conférences budgétaires qui débutent, ce 25 Juillet 2022, à Libreville, ont pour objectifs principaux, d’améliorer les fonctions de planification et la programmation des investissements et d’optimiser la politique des recettes affectées appelées aussi comptes spéciaux.
“C’est un engagement pris par le Président de la République. Ce qui permettra aux différents ministres, de s’approprier de ses différents rapports qu’ils devront s’arrimer aux recommandations budgétaires des bailleurs de fonds”, a déclaré Madame Edith EKIRI MONOMBI épse OYOUOMI, Ministre du Budget et des Comptes Publics.
Ces conférences budgétaires visent également : la mise à jour de la nomenclature budgétaire ; l’actualisation de la démarche de performance concernant les objectifs, la stratégie, les indicateurs et les cibles à moyen terme ; la promotion de la rationalité économique des choix budgétaires, pour viser la performance et la compétitivité des services publics et d’actualiser la banque des projets de l’Etat : c’est à dire le projet d’investissement public (PIP) 2023-2025. Elles aborderont, à cet effet, les aspects d’investissement en deux points à savoir : les ministres sectoriels se réunissant, du 25 au 29 Juillet 2022, autour du ministre du budget fixeront leurs investissements prioritaires pour l’année 2023 sur la contrainte budgétaire et les recommandations suscitant le débat d’orientation budgétaire (DOB).
Ce qui permettra de mieux apprécier les besoins exprimés par les fichiers projets, les rapports d’évaluation de projets, les études et bien d’autres, doivent être transmis à la DGBFP. Ce premier point concerne les membres du gouvernement et le deuxième point, la direction générale du budget et des finances publiques (DGBFIP) qui rassemblera, en effet, les services techniques des ministres sectoriels. Ces rencontres ministérielles seront suivies par des sessions techniques entre les services de la DGBFP et les administrations sectorielles. Lesquels ministres seront invités à s’approprier des différents rapports tels que : celui du débat d’orientation budgétaire (DOB) , du PIMA et des risques budgétaires en vue de traduire leurs recommandations de leurs choix budgétaires du PLFI 2023, aux exigences des bailleurs de fonds (FMI, BM et bien d’autres), pour la relance de l’économie gabonaise.
“Ces conférences budgétaires ont pour objectif principal, d’améliorer les fonctions de planification et la programmation des réunions. Ce qui permettra à ces rencontres ministérielles, d’avoir des réunions techniques aboutissant à la consultation de toutes les informations, pour enfin présenter ce projet de loi de finances au parlement jusqu’à son adoption”, a-t-elle poursuivi.
Ouverts, ce 25 Juillet 2022, les travaux de ces conférences budgétaires qui s’achèvent, le 5 Août prochain, permettront, onze jours durant, aux différents experts, de passer en revue les dépenses d’investissement des exercices budgétaires de 2021-2022, de vérifier la maturité des besoins exprimés afin de mieux préparer les arbitrages budgétaires en mettant à jour le programme d’investissements publics et de disposer d’une base de projets réalistes et réalisables contribuant à la mise en œuvre des douze batailles du PAT.
“Je suis très satisfait de participer aux travaux de ces conférences budgétaires. car, nous avons deux projets prioritaires qui se composent telles que : la corruption et les règles d’évaluation. La corruption participe à la vie des gabonais. C’est une plate forme qui permet de dénoncer la corruption. Il faut la dénoncer. C’est pourquoi, il ne faut pas avoir peur de le faire. Et le deuxième point nous exige d’avoir la politique nationale d’évaluation. nous ne devons avoir nos propres règles d’évaluation. Cela nécessite également une étude de faisabilité. Le Gabon utilise, cependant, les règles standards”, a conclu le ministre de la bonne gouvernance, Francis Nkéa Ndzigue.