LIBREVILLE (Plusinfos)-Le Centre de traitement ambulatoire (CTA) de l’hôpital régional de Nkembo, a été célébrée, ce 1er Décembre 2022 à Libreville, la Journée mondiale de lutte contre le SIDA, sous le thème principal : « Poussons pour l’égalité ».
Instituée, le 1er Décembre de chaque année par l’Assemblée générale constituante des Nations unies (UN), elle a pour objectif essentiel, de sensibiliser les populations sur les conséquences de cette pandémie, le traitement indispensable et la prévention.
« Nous devons aller plus loin dans la sensibilisation. Nous pouvons éradiquer le SIDA, si nous pouvons pour l’égalité. C’est pourquoi, nous espérons avoir des rencontres hebdomadaires dans les plus brefs délais. Nous voulons assurer la sécurité de nos malades en les protégeant de suivre continuellement leur traitement. Distribuons-nous ce message pour que ce VIH ne vienne pas nous retrouver. Ces inégalités qui font perdurer la pandémie, doivent être abolies. », a déclaré la responsable du Centre de traitement ambulatoire (CTA) de l’hôpital régional de Nkembo, Dr Gisèle Ogoulinguende, épouse Mibindzou.
Selon les données statistiques de l’ONUSIDA, il existe près de 38 Millions de séropositifs, à travers, le monde et plus de 26 Millions se trouvent dans le continent africain. Il y a près de 93¨% de séropositifs dans le monde, 83% de malades qui sont suivis. Et il y a près de 60% de décès. Ces données sur la riposte mondiale au VIH révèlent un ralentissement des progrès de la lutte contre la pandémie du VIH. Et l’on constate une réduction des ressources disponibles, au cours de ces deux dernières années, marquées par la COVID-19 et d’autres crises mondiales. Ce recul met, cependant, des Millions de vie en danger. L’ONUSIDA invite, à cet effet, chacune et chacun d’entre nous à lutter contre les inégalités qui freinent les progrès, pour mettre fin au SIDA.
Il s’agit de renforcer la disponibilité, la qualité et la conformité des services de traitement, de dépistage et de prévention du VIH afin que tout le monde y ait accès correctement; de réformer les lois, les politiques et les pratiques, pour lutter contre la stigmatisation et l’exclusion auxquelles sont confrontées ces personnes vivant avec le VIH et les populations clés et marginalisées. C’est ainsi que les communautés pourront utiliser en adaptant le message.
«L’EGALITE MAINTENANT » en vue de mettre en évidence les inégalités particulières auxquelles elles sont victimes en encourageant également les actions nécessaires, pour y remédier. Il est important de lancer une seule voix cet appel à l’action ; poussons pour l’égalité! C’est un appel à l’action qui demeure une invitation permettant de prendre des mesures concrètes éprouvées. Ces mesures éprouvées aideront à faire disparaître le SIDA.
Il faut, cependant, rendre les services de traitement, de dépistage et de prévention du VIH plus disponibles, de meilleure qualité et mieux adaptés et plus de ressources financières, ensuite des lois, des politiques et des pratiques mieux adaptées à la lutte contre la stigmatisation et l’exclusion des personnes vivant avec le VIH en particulier et les populations marginalisées.
« Tout le monde doit avoir accès aux soins du VIH. Les gens malades ne doivent plus rester chez eux. Car, ce traitement est toujours gratuit. On ne meurt plus de cette maladie. C’est pourquoi, les malades doivent régulièrement prendre leurs médicaments s’ils veulent vivre longtemps et garder leur bonne forme physique. Nous vous exhortons de demander à vos malades de se rendre à l’hôpital, pour leurs soins appropriés », a dit le médecin généraliste du Centre de traitement ambulatoire (CTA) de l’hôpital régional de Nkembo, Dr Linda Modjo Tejiom.
Débutés ce 1er Décembre 2022, ces dépistages gratuits de la Journée mondiale de lutte contre le SIDA s’achèvent le 15 Décembre prochain et, permettront quinze jours durant aux populations de la capitale gabonaise, de connaitre leur statut sérologique.
Cette Journée mondiale de lutte contre le SIDA a eu un engouement massif des populations, avec plus de 500 volontaires dépistés.
« Je remercie le CTA de Nkembo d’avoir organisé cette Journée. Je véhiculerai le message aux autres, pour qu’ils prennent leurs précautions de s’abstenir sexuellement en ne restant qu’avec son mari », a conclu Jeanne, une mère de famille souffrant du VIH SIDA.