Colloque sur « l’Afrique dans le système multilatéral contemporain » : les recommandations de Libreville seront portées à la connaissance des décideurs
Dans le rapport général du colloque, les participants se félicitent d’avoir suscité la réflexion scientifique sur la place du continent sur le plan international.
LIBREVILLE (Plusinfos)-Après 72 heures de discussions «intenses», les intellectuels du Continent et les participants au colloque international scientifiques dont le thème portait sur « l’Afrique dans le système multilatéral contemporain », ont préconisé à l’Union Africaine et aux pays Africains, de poser un regard lucide sur la place et le rôle de l’Afrique dans les arènes multilatérales où se joue la gouvernance mondiale sur les multiples problématiques d’interdépendance et s’imposer une trajectoire pour une « réel » intégration.
« Je prends l’engagement, en plein accord avec le comité scientifique et le comité d’organisation, que les actes de ce colloque soient rendus publics et portés à la connaissance des décideurs », a promis le président du Groupe EM Gabon Université, Pr Daniel Franck Idiata.
Se félicitant dans le rapport général du colloque, d’avoir suscité la réflexion scientifique sur cet objet multifacette et polyvalent, notamment la « place » du Continent sur la scène internationale, le Pr Télesphore Ondo, Directeur du CRECAPI de l’Universitaire Omar Bongo a indiqué qu’«il est impératif et vital pour la survie de l’Afrique, qu’elle joue sa partition au sein des instances internationales».
Sous représenté, l’Afrique est déclassé géopolitiquement sur l’échiquier mondial et n’a à peu près aucun impact global sur le plan institutionnel mondial.
Aujourd’hui le regard porté sur l’Afrique a évolué et nous assistons depuis le début de ce siècle, à un reclassement stratégique du continent à la suite des changements et mutations survenus dans le monde telles que la globalisation, l’interdépendance, l’apparition de nouveaux acteurs sur la scène internationale comme les pays émergents,
Une autre source de préoccupation est l’incapacité de la communauté internationale à atteindre un consensus sur la réforme du Conseil de sécurité pour qu’il reflète mieux les réalités du XXIe siècle. Beaucoup considèrent que puisque le Conseil consacre tant de temps et d’énergie aux problèmes africains, l’Afrique devrait être un membre permanent du Conseil afin de plaider plus efficacement sa cause.
A l’heure des discussions sur un nouvel ordre mondial, les États Membres africains ont le sentiment qu’il faudrait que les Nations-Unies fassent plus–et rapidement–pour répondre à la crise de « confiance » qui touche le continent.