Présidentielle 2025 : Bilie By Nze présente une partie du « Contrat National de Rupture », son projet de société.

Il s’agit de 12 mesures de « rupture et de redressement » à mettre en œuvre dans les 100 premiers jours qui suivront son accession à la Magistrature suprême. 15 autres mesures fondamentales seront prises dans les 300 jours.

Les 12 mesures de « rupture et de redressement » des 100 premiers jours

Fruit d’une longue réflexion, d’un bilan du système politique passé et nourrit par l’expérience acquise depuis de longues années, le Président de Ensemble interpelle la confiance des gabonais pour oser l’espérance, oser la rupture. Un contrat qui va lier le candidat à l’électeur gabonais pour un avenir.

Dans les 100 premiers jours, il s’engage premièrement, à présenter un plan de réforme budgétaire et économique sur cinq ans. « Il est important que la première mesure porte sur la question de l’analyse de la situation économique et financière du pays », a-t-il dit.

En deuxième lieu, l’ancien Premier ministre s’engage à « libérer la créativité et l’initiative privée ». Pour lui, en encourageant un environnement propice à l’innovation, le Gabon peut stimuler la croissance économique et renforcer le tissu entrepreneurial.

Dans ce sens, il entend mettre en place « un pacte de croissance et d’emploi, et une stratégie de reconquête de la souveraineté industrielle » du pays.

En troisième lieu, Bilie By Nze propose l’établissement d’une commission dédiée à la vérité, à la justice et à la réconciliation. Cette initiative vise à éclaircir les événements entourant les manifestations qui ont suivi les élections présidentielles de 2009 et 2016, afin de mieux comprendre les tensions et les conflits qui en ont découlé.

Cette commission aurait pour objectif d’examiner en profondeur les circonstances des manifestations, d’analyser les causes sous-jacentes des violences et de favoriser un dialogue constructif entre les différentes parties prenantes. En rassemblant des témoignages et en menant des enquêtes, elle pourrait contribuer à établir un récit commun des événements, essentiel pour la réconciliation nationale.

En outre, il promet de réviser la constitution initiée par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI).

« On va supprimer toutes les autres organisations qui ne servent à rien et qui sont devenues mafieuses, un peu comme la taxe forcée de la dette, qui est un organisme mafieux où se cachent tous ceux qui ont pillé le pays », a-t-elle réaffirmé.

Pour rassurer ses concitoyens, il promet de « traquer sans relâche les narcotrafiquants, finir avec la délinquance, le grand banditisme, protéger les Gabonais face à l’immigration clandestine ».

S’agissant de l’immigration, il a déclaré : « on ne peut plus continuer à subir chez nous ceux qui ne nous respectent pas, qui ne respectent pas nos lois, qui ne respectent pas nos mœurs et nos modes de vie. Ils devront repartir chez eux ».

Parlant des relations avec la France, « nous allons faire en sorte que les accords de coopération et notamment les accords militaires avec la France soient révisés, soient totalement révisés ».

Alain Claude Bilie By Nze prône une égalité totale entre les hommes et les femmes, tant en ce qui concerne les droits que les opportunités professionnelles, affirmant ainsi l’importance d’une égalité absolue. Il a souligné que « l’égalité des sexes est essentielle pour le développement d’une société juste et équitable, où chaque individu, indépendamment de son genre, peut bénéficier des mêmes droits et des mêmes chances sur le marché du travail ».

Cette vision d’égalité parfaite est non seulement un impératif moral, mais également un facteur clé pour la prospérité économique et sociale, permettant à chaque personne de contribuer pleinement à la société.

Concernant la Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG), le candidat, une fois élu, entend réformer de fond en comble cette entreprise.

« Nous ferons en sorte que les Gabonais, les ménages Gabonais aient l’eau et l’électricité. Nous ferons en sorte que tout ce qu’ils payent sur la facture d’eau et de l’électricité soit enlevé, notamment la taxe sur les ordures ménagères qui plombent les factures », promet-il.

Par ailleurs, Bilie By Nze, a annoncé qu’il va « dénoncer tous les contrats qui ont été passés de gré à gré, en commençant par EBOMAF, ce scandale absolu de 700 milliards de francs CFA accordés à une entreprise de gré à gré, sans aucun appel d’offre, en violation de toutes les lois nationales ».

Enfin, dans le but de réaménager Libreville, l’ancien Premier ministre Bilie By Nze projette une réhabilitation urbaine à la capitale du Gabon, en modernisant les infrastructures existantes et en revitalisant les espaces publics, créant ainsi un cadre de vie plus agréable tant pour les résidents que pour les visiteurs.

L’initiative se concentre sur le développement durable et l’esthétique urbaine, ce qui pourrait non seulement embellir la ville, mais aussi renforcer son identité culturelle. En intégrant des éléments qui reflètent le patrimoine local, le projet aspire à établir un lien plus fort entre les habitants et leur environnement, tout en favorisant un sentiment d’appartenance.