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Appels à candidature : une stratégie opportuniste ?

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A tout égard, au Gabon, à l’approche ou durant les échéances électorales, cette approche semble se réduire à des actions tactiques visant à obtenir des bénéfices à court terme, plutôt qu’à un engagement véritable en faveur de la démocratie ou du bien commun.

LIBREVILLE(Plusinfos)-Invisibles sur le terrain, n’ayant aucune existence légal et souvent ignorées par le grand public, certains mouvements associatifs et partis politiques dits « gazelle », au Gabon adoptent, durant les périodes électorales, une stratégie opportuniste. Il est même observé que certains partis politiques, qualifiés d’opposition, semblent en réalité soutenir exclusivement le régime en place depuis leur création. Eux, critiques hier du pouvoir déchu, aujourd’hui ayant accédé à des postes de responsabilité, certains dirigeants d’organisations de la société civile se sont transformés en opposants à ceux qui émettent des réserves à l’égard du régime en place.

A tout égard, au Gabon, à l’approche ou durant les échénces électorales, cette approche semble se réduire à des actions tactiques visant à obtenir des bénéfices à court terme, plutôt qu’à un engagement véritable en faveur de la démocratie ou du bien commun.

« C’est un spectacle qu’ont réussi à nous imposer, ces dernières années, les responsables des associations et autres plateformes communautaires, à l’approche des joutes électorales dans notre pays. Qu’il s’agisse de soutenir un candidat à la présidentielle, aux législatives ou aux locales, ces associations déploient leur schéma classique, qui consiste à imprimer des t-shirts, polos, casquettes, transporter les jeunes et les femmes d’un point à un autre, à offrir un goûter et, pour couronner le tout, à donner un billet de 5 000 F CFA ou moins à ces derniers. Comme quoi, les mauvaises habitudes ont définitivement la vie dure », écrit le journaliste du Journal l’Union, Hans Ndong Mebale, le 10 février 2025.

Les mouvements associatifs, souvent qualifiées d’apolitiques, semblent privilégier des intérêts personnels au détriment d’une véritable mobilisation citoyenne. Les Chefs de partis politiques « gazelle » ou d’opposition soutient du pouvoir, eux, sans siège social, sans militants, pire sans élus parce que n’ayant d’existence réelle qu’à soutenir le ou les candidats au pouvoir, continuent de détourner l’attention des véritables enjeux démocratiques et ne cherchent à se faire connaître qu’en période électorale.

Sans véritable intention de contribuer à un changement durable ou à une amélioration des conditions de vie des citoyens, ils s’attribuent une notoriété qui n’est en réalité qu’une construction mentale.

Les véritables acteurs de la démocratie doivent être ceux qui travaillent sans relâche pour défendre les droits et les intérêts des citoyens, plutôt que ceux qui se contentent de revendiquer une influence sans fondement.

Que le Président de la Transition Brice Clotaire Oligui Nguema ne se fasse pas avoir : pour qu’une démocratie s’épanouisse, il est impératif que les voix qui se font entendre soient celles qui ont un impact tangible sur la société.

« Mais enfin, c’est tout ça le système » pourrait dire Alain Claude Bilie By Nze.
« Cette notoriété qu’ils revendiquent n’est en réalité qu’une illusion, une construction mentale qui ne reflète pas leur engagement réel », pourrait ajouter le Noël Bertrand Boundzanga.

En effet, ces mouvements associatifs semblent se réveiller uniquement lorsque les échéances électorales approchent, cherchant à capitaliser sur l’intérêt temporaire qu’ils suscitent. Leur présence sur le terrain est souvent limitée, et leur impact réel sur les problématiques sociales et politiques est difficile à évaluer. Cette dynamique soulève des questions sur la sincérité de leur engagement et sur la véritable nature de leur influence dans le paysage politique.

Ainsi, il est crucial de s’interroger sur la légitimité de ces appels à candidature et sur la manière dont ils sont perçus par le public. La distinction entre un engagement authentique et une simple stratégie opportuniste devient floue, et cela peut nuire à la confiance des citoyens envers les acteurs politiques. En fin de compte, il est essentiel de promouvoir une véritable participation citoyenne qui dépasse les simples manœuvres électorales et qui s’inscrit dans une démarche de long terme.

Cette distinction est d’autant plus pertinente dans un contexte où les enjeux politiques sont particulièrement élevés et où les attentes des électeurs sont grandes.

« Le grand nombre des bateaux ne gêne pas la rivière », pourrait dire le Colonel Ulrich Manfombi Manfoumbi, le porte-parole du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI).

« Aux acteurs politiques qu’on appelle à se positionner, restez vigilants et soupçonnez que les actions de ceux qui vous appellent à candidater sont en adéquation avec leurs principes éthiques », pourrait prévenir le Pasteur Firmin Ollo, Coordinateur national du Mouvement national des jeunes de l’Union nationale.

En somme, il est nécessaire d’évaluer de manière critique les effets des appels à candidature opportunistes sur les individus concernés. Si ces opportunités peuvent offrir des avantages indéniables, elles comportent également des risques qui ne doivent pas être négligés. Une approche équilibrée, qui prend en compte à la fois les avantages et les inconvénients, est essentielle pour déterminer si ces appels servent véritablement les intérêts des candidats ou s’ils les desservent.

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